après gantoise - Standard

GENTBRUGGE Les Standardmen sont rentrés au vestiaire furieux. Ils s'en voulaient.

"Nous étions fâchés sur nous-mêmes, confirmait Steven Defour. Nous avions réalisé le plus difficile : ouvrir le score sur la pelouse d'une formation qui n'était vraiment pas décidée à s'en laisser conter. Jusqu'à ce moment-là, nous avions livré une prestation plus qu'honorable. Les Gantois s'étaient retrouvés, certes, davantage en possession du ballon que nous mais ils ne s'étaient pas ménagé la moindre occasion. Ils n'en ont pas eu davantage après notre but : ils n'ont égalisé que sur une frappe à distance."

Igor De Camargo, qui ne tirait aucune gloriole personnelle de sa réussite, confirmait les propos de son capitaine.

"On savait que les cinq minutes qui suivaient notre but d'ouverture allaient se révéler cruciales pour nous. On s'était dit que nous devions rester hyperconcentrés. Hélas ! nos bonnes intentions ont été battues en brèche sur la seule frappe au but sérieuse de La Gantoise."

Gregory Dufer partageait la même opinion que ses nouveaux partenaires : "Le match nul ne constitue évidemment pas un déni de justice. Mais l'observateur neutre admettra que nous méritions davantage qu'un point. Les Gantois n'ont frappé au but qu'une seule fois, et ils ont fait mouche. Cela fait, hélas ! pour nous, également partie du football."

Le néo-Standardman jugeait satisfaisante sa première prestation officielle : "Je crois avoir bien respecté les consignes défensives qui m'avaient été assignées et qui ne différaient guère de celles qui étaient dispensées à Toama. Je suis également rentré souvent dans le jeu comme me l'avait demandé Michel Preud'homme, pour tenter de créer un effet de surprise. Je suis globalement très satisfait de mon entrée au Standard même si j'admets volontiers que j'aurais pu me révéler plus efficace sur le plan offensif. Mais cela viendra avec le temps et les matches. N'oubliez pas que je suis resté deux mois et demi sans jouer. Je suis aussi assez professionnel pour ne pas tirer sur la corde. Quand Manu Ferrera m'a demandé si je voulais continuer, je l'ai répondu honnêtement que je commençais à être las. Et je suis rentré au vestiaire." La fatigue de la semaine internationale a affecté les jeunes Liégeois : "Nous disposons de trois jours pour récupérer. Nous serons frais à Saint-Pétersbourg !" a promis Witsel. Il n'y a pas de problème Mbokani : "Dieu est d'accord avec le coach" , a rassuré son capitaine.